COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Page 3

  • COMMUNIQUE DE PRESSE

    Le jeudi 3 novembre 2016

    A Moulins, les personnes en situation de handicap moins

    bien considérées que des pots de fleurs !

    Signez la pétition en ligne !

     

    La délégation de l’Association des paralysés de France (APF) de l’Allier se trouve aujourd’hui dans une situation ubuesque : la Mairie de Moulins lui refuse la mise en accessibilité de ses propres locaux !

    Alors qu’aucun obstacle ne s’oppose à l’installation d’une rampe extérieure pour accéder aux locaux de la délégation, c’est un refus incompréhensible que la mairie adresse à l’association.

    Depuis des mois, les nombreuses démarches et demandes de rendez-vous avec le maire de la ville, Pierre-André Périssol, restent sans effet. Pire, ce dernier, a envoyé les forces de l’ordre locales, jusqu’à deux fois par jour, pour demander à la délégation de retirer la rampe amovible de fortune ! Le fleuriste, voisin de la délégation, est lui plus chanceux, il dispose de deux rampes permanentes « indispensables pour sortir et rentrer les pots de fleurs » selon la Mairie.

    Face à cette grave atteinte aux libertés fondamentales des personnes, l’APF, extrêmement choquée et en colère, lance une pétition pour faire respecter la mise en accessibilité de ce local !

     La délégation APF, contrainte de déménager il y a quelques mois, a cherché en vain un local accessible. Elle a finalement porté son choix sur un local de plain-pied mais avec une marche à l’entrée et a déposé un dossier afin d’engager les travaux d’accessibilité, c’est-à-dire l’installation d’une rampe. Dès cet instant, la Mairie a refusé à la délégation la mise en accessibilité de ses locaux, alors qu’aucun argument technique ou architectural ne s’y oppose.

     La délégation APF a donc installé une rampe amovible, mais la Mairie a sommé les forces de l’ordre locales de demander à la délégation de retirer sa rampe de fortune, jusqu’à deux fois dans la même journée !

    Le comble est que le fleuriste, voisin de la délégation APF, possède lui deux rampes fixes « indispensables pour sortir et rentrer les pots de fleurs » selon la mairie… !

    Entre outre, la mairie a osé affirmer à la délégation APF ne pas pouvoir accorder l’installation d’une rampe, car elle devrait alors «  l’accepter à tous les commerçants ». Un comble…

     Les demandes de rendez-vous avec le Maire étant restées lettre mortes ou s’étant soldées par des échecs et face à cette situation de blocage pour la libre circulation des personnes en situation de handicap à la délégation, l’APF a décidé de lancer une pétition.

    L’APF demande à M. Périssol de bien vouloir respecter l’obligation d’accessibilité et d’autoriser dans les meilleurs délais la mise en place d’une rampe extérieure définitive permettant l’accès à la délégation.  

    L’APF a également saisi le Défenseur des droits pour lui faire part de cette situation ubuesque.

     L’APF rappelle que l’accessibilité concerne des millions de citoyens : personnes en situation de handicap, personnes âgées, parents avec poussettes, blessés temporaires, livreurs, cyclistes, etc. Refuser la mise en accessibilité d’un bâtiment, c’est nier à toutes ces personnes, leur liberté de d’aller et venir.

     

    Contact presse :

    Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 – 06 89 74 97 37

  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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    L’APF et la FFH engagées pour promouvoir la pratique sportive des personnes en situation de handicap

     Quelques semaines après les Jeux paralympiques de Rio, l’Association des paralysés de France (APF) et la Fédération Française Handisport (FFH) décident d’associer leurs compétences et leurs expertises pour promouvoir l’accès aux activités physiques et sportives avec une approche inclusive et en prenant compte les besoins spécifiques de chacun. Résolument engagées en faveur d’une société inclusive autorisant l’accès de tous à l’éducation, à la santé, aux loisirs et à la vie sociale, les deux organisations ont ainsi signé une convention de partenariat afin de mettre en synergie les moyens et compétences des acteurs de leurs réseaux respectifs, au bénéfice des personnes en situation de handicap.

    Cette convention a été signée, en présence des deux présidents, mercredi 12 octobre lors d’une grande journée sportive où des adhérents et usagers de l’APF ont pu s’initier à des activités physiques sportives proposées par la FFH.

     Le partenariat entre l’APF et la FFH s’appuie sur les axes de collaboration suivants :

    • Informer et rencontrer les usagers et adhérents des deux réseaux ;
    • Créer des animations sportives mutualisées ;
    • Echanger entre experts des deux réseaux, retours d’expertise entre professionnels ;
    • Relayer les bonnes pratiques locales ;
    • Former les personnels APF sur le champ de l’activité physique ;
    • Accompagner toute demande individuelle vers une activité physique pérenne dans une association sportive.

     De plus, l’APF et la FFH ont décidé d’offrir à leurs membres respectifs la possibilité de découvrir les activités de l’organisation partenaire gracieusement.

    Ainsi, les adhérents de l’APF bénéficient d’un an de gratuité de licence loisir Handisport, et inversement l’adhésion à l’APF est gratuite pour les licenciés de la FFH.

     La première campagne d’appel à initiatives sera désormais lancée dans les prochains jours dans le réseau territorial des deux associations signataires pour une mise en relation des acteurs et accompagner toutes les actions ainsi générées par ce partenariat.

     Enfin, l’APF et la FFH sont mobilisées dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux olympiques 2024. Les organisations souhaitent aussi se saisir de cet événement pour ancrer durablement la pratique sportive des personnes en situation de handicap, et que ce soit l’occasion d’améliorer l’accessibilité des sites sportifs et de leur environnement. 

    Contacts presse :

    APF : Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 - 06 89 74 97 37

    FFH : Xavier Bachimont : 01 40 31 45 92 - 06 14 16 10 95

  • P.Deniziot (délégué spécial au handicap) auditionné par le Conseil Economique, Social et Environnemental Régional,

               Le lundi 10 octobre, la Commission Santé, solidarité et affaires sociales. du C.E.S.E.R.Ile de France, auditionnait monsieur Pierre Deniziot, conseiller régional, délégué spécial au handicap auprès de la présidente Valérie Pécresse.

              Après avoir présenté sa découverte en tant que nouvel élu, des différents programmes initiés sous l'ancienne mandature, Pierre Deniziot, a souhaité partager son ambition de la mise en place d'une politique transversale à tous les champs de compétences et autres "thématiques" présentes dans le programme de mandature de la majorité régionale.

              Claude Boulanger-Reijnen membre de cette commission, a rappelé à l'attention du délégué spécial, l'incongruité institutionnelle de l'absence de l'installation du Conseil Consultatif du Handicap de la région Ile de France, dont le mandat avait été prolongé jusqu'au 31 décembre 2015, de l'opportunité et du bon sens commun d'installer cette commission consultative, alors que des orientations et des décisions ont déjà été prises sans les acteurs concernés.

               Pierre Deniziot a reconnu cette erreur et a renouvelé son intention d'y procéder dans les meilleurs délais, soit dans le courant de la fin de l'année.

               Les débats et les échanges entre les conseillers ont permis d'approfondir les champs des priorités à établir au regard de la volonté de monsieur Pierre Deniziot de donner à son action le sens de la transversalité des décisions politiques à venir sur de nombreux sujets vitaux pour le développement de l'insertion et de l'inclusion des personnes et de l'enfance handicapée dans la région Ile de France.

               Les axes de réalisations à venir et les propositions du C.E.S.E.R.Ile de France :

     -Installation du Conseil Consultatif du Handicap,

     -Dans le cadre des nouvelles missions d'évaluations des politiques publiques confiées aux C.E.S.E.R. de France, Pierre Deniziot s'est engagé à livrer un "jaune budgétaire" document qui doit rendre visible tous les financements engagés par l'exécutif régional pour le handicap, au budget 2017.

     -L'insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap, "grande cause régionale 2016" : La situation catastrophique de l'insertion des jeunes franciliens en situation de handicap vers les Centres de Formation s et d'Apprentissage au nombre de 155 en Ile de France, 0,51%  de jeunes stagiaires handicapés accueillis, nécessitera de la part de l'exécutif régional un suivi précis et réactif de la mise en place des projets présentés notamment dans le cadre de la convention régionale établie le 18 novembre 2015, à laquelle a souscrit le nouvel exécutif francilien.Les membres de la commission du C.E.S.E.R. ont rappelé de la nécessité de disposer des éléments de l'enquête détaillés par CFA, publiée dans le courant du mois de décembre 2014.

     -C.Boulanger-Reijnen, a formulé la proposition de la prise en charge par la région Ile de France, du coût des transports pour toute personne en situation de handicap, quel que puisse être son statut administratif (salarié, en recherche d'emploi, engagé dans un parcours d'insertion avec les missions locales....) si les répercussions de son handicap ne lui permettent pas d'utiliser les transports en commun, la formation professionnelle étant un champ de compétence régional,

     -Les services P.A.M.Ile de France : Pierre Deniziot s'est engagé à mettre en place une concertation institutionnelle et participative des acteurs du champs du handicap,avec  les associations représentatives, afin que les audits en cours bénéficient d'orientations et d'une affectation du budget régional pérennisé,

     -Les dessertes et tournées des établissements médico-sociaux pour les enfants, la prise en compte des priorités des prises en charges, la mise à plat tripartite d'une tarification au prix des transports publics, la qualité de service et la sécurité, demeurent des axes de progrès qui restent à négocier et au sujet desquels le C.E.S.E.R. accordera toute sa vigilance,

     -Depuis plus de cinq années, ont été établies par les services de la RATP, près de 130 études techniques concernant 130 station du métro parisien, qui n'ont jamais été partagées avec les représentants des associations de personnes handicapées et les usagers des transports.Partant du principe, comme l'a rappelé C.Boulanger-Reijnen "que nous savons tous qu'une station de métro rendue accessible, signifie qu'elle ne l'était pas auparavant, qu'il serait logique et équitable que ces études nous soient partagées" et rappelant l'intervention de madame Valérie Pécresse "dans le métro on va vers un trajet zéro escalier, zéro marche, complètement accessible".Pierre Deniziot a accepté de mener les démarches qui permettraient de ré-engager le dialogue entre les acteurs, "dans la perspective de la candidature de 2024".