Défense des droits - Page 14

  • Pacte Municipal 2014 : 38 candidats se sont engagés

    À l’occasion des élections municipales qui ont lieu les 23 et 30 mars, le conseil départemental de Seine et Marne de l’Association des paralysés de France (APF) a interpellé les candidats sur leurs orientations et projets pour une politique de proximité du handicap.

    Les personnes concernées par le handicap représentent près de 10 millions de citoyens selon l’INSEE. Les municipalités ont donc un rôle fondamental dans la prise en compte de ces citoyens et dans la mise en œuvre de la politique du handicap avec des enjeux notamment liés à la citoyenneté, l’accessibilité, l’éducation, l’emploi, la santé, la solidarité, la famille, les sports et loisirs, la démocratie participative et d’une manière générale au « vivre ensemble ».

    L’APF rappelle son attachement à une politique transversale du handicap qu’elle a développée dans son plaidoyer « Construire une société ouverte à tous ! »

    voici la liste des candidats signataires par ville :

     

    POUR MELUN :

    • François Kalfon
    • Denis Jullemier
    • Bénédicte Monville
    • Gérard Millet

     

    POUR DAMMARIE-LES-LYS :

    • Nicolas Alix
    • Gilles Batail

     

    POUR VAUX-LE-PENIL :

    • Clodi Pratola

     

    POUR NEMOURS :

    • Valérie Lacroute
    • Jean-Marc Champniers
    • Khadija Bertino

     

    POUR SAINT-PIERRE LES NEMOURS :

    • Jacques Nave

     

    POUR MOUROUX :

    • Joseph ALLÈBE
    • Elisabeth Escuyer

     

    POUR BOISSISE-LA-BERTRAND :

    • Gérard Espinera
    • Michel Michallet
    • Jean-Pierre Pierrain

     

    POUR CESSON :

    • Olivier Chaplet

     

    POUR COMBS-LA-VILLE :

    • Philippe Sainsard
    • Guy Geoffroy

     

    POUR MONTEVRAIN :

    • Christian Robache
    • Pierre-Louis Magnani

     

    POUR SAVIGNY-LE-TEMPLE :

    • Cathy Bissonnier
    • Marie Line Pichery

     

    POUR MEAUX :

    • Bastien Marguerite

     

    POUR NANGIS :

    • Michel Billout

     

    POUR AVON :

    • Marie-Charlotte Nouhaud
    • Dimitri Bandini
    • Jean Pierre le Poulain
    • Béatrice Rucheton

     

    POUR LE MEE-SUR-SEINE :

    • Franck Vernin
    • Nurcan Yacizi
    • JP Poupard
    • JP Guérin

     

    POUR CHAMPS-SUR-MARNE :

    • Eric Bitbol

     

    POUR CHELLES :

    • Renaud Persson
    • Jean-Paul Planchou

     

    POUR COULOMMIERS :

    • Franck Riester
    • Aude Canale

    Télécharger la charte d'engagements : Liste engagements - Pacte Municipal.pdf

  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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    Accessibilité en France :

    40 ans d’échec et bientôt 10 de plus !

     

    Alors que la concertation nationale sur les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) s’est achevée hier, l’Association des paralysés de France (APF) et la FNATH tiennent à faire part de leur profonde inquiétude devant les options proposées pour rendre la France accessible.

    En dépit de trois lois (dont la première date de 1975), faisant de l’accessibilité une obligation nationale, les pouvoirs publics n’ont pas accompagné ce cadre législatif par une impulsion politique et financière et une grande majorité des acteurs ont joué la carte de l’attentisme ! Aujourd’hui l’APF et la FNATH font l’amer constat que l’échéance d’accessibilité de la France pour 2015 ne sera pas respectée et que les personnes en situation de handicap devront encore patienter entre 3 et 10 ans pour pouvoir vivre comme des citoyens ordinaires !

    L’APF et la FNATH refusent cette solution inacceptable !

    Après 40 ans d’attente, les 9,6 millions de personnes en situation de handicap[1], les personnes âgées, les parents avec poussettes, les femmes enceintes et les 91% de Français qui considèrent que l'accessibilité est un enjeu de société qui concerne tout le monde[2], ne peuvent plus attendre !

    Aussi, l’APF et la FNATH, qui ne peuvent accepter de tels délais, demandent au Premier ministre que les échéances soient effectivement resserrées afin de permettre la participation pleine et entière de tout un chacun à la vie de la Société française.

    Suite au rapport de la sénatrice Claire-Lise Campion sur l’accessibilité en mars 2013, un travail de concertation sur les Ad’AP a été lancé en septembre dernier sur la proposition du Premier ministre.

    Si l’APF et la FNATH saluent la démarche et le travail engagé, elles ne peuvent que regretter la nécessite du recours à cette concertation qui traduit un échec cuisant de la France à faire respecter la mise en œuvre de l’accessibilité ! Depuis la loi sur l’accessibilité de 1975, et plus encore depuis la loi handicap du 11 février 2005, les associations n’ont cessé de demander un accompagnement fort, une impulsion politique claire et des dispositifs financiers adaptés.

    Pourtant, après 40 années de retard, les associations en sont toujours réduites à devoir convaincre du bien-fondé des aspirations légitimes des personnes à mobilité réduite !

    Les arguments avancés de la crise financière de 2008, dont les pouvoirs publics disent qu’elle est désormais derrière nous, et de la raréfaction des ressources publiques, ne peuvent ni expliquer ni justifier les années de retard prises dans la formalisation des documents de programmation et de diagnostics exigés par le législateur dès 2005 !

     Et aujourd’hui le dispositif des Ad’AP prévoit encore un délai supplémentaire inacceptable de 3 à 10 ans ! Si les Ad’AP présentent quelques aspects positifs (existence de sanctions financières en fin d’Ad’AP pour non réalisation des engagements pris ; possibilité d’annuler un marché public en cas d’acquisition de matériel roulant inaccessible, …), ils comportent également de nombreuses lacunes qui font douter de leur efficacité ! Ainsi, l’APF et la FNATH déplorent entre autres l’absence de sanction pour non dépôt d’Ad-AP ; l’absence de sanction financière en fin d’Ad’AP pour tous les types de transports ; le manque de garantie de mise en accessibilité automatique des points d’arrêts pour les élèves en situation de handicap ; la faiblesse de l’amende encourue en cas d’irrespect de la première tranche de travaux pour les établissements recevant du public.

     L’APF et la FNATH, qui ne peuvent accepter de tels délais, demandent au Premier ministre que les échéances soient effectivement resserrées afin de permettre la participation pleine et entière de tout un chacun à la vie de la Société française.

    Contacts presse :

    APF : Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 - 06 89 74 97 37 - evelyne.weymann@apf.asso.fr

    FNATH : François Verny : 01 45 35 31 87  - francois.verny@fnath.com



    [1] Source : INSEE

    [2] Sondage IFOP 2011

  • Lettre ouverte adressée à monsieur le Maire de Melun

    Voirie non accessible, gaspillage d'argent public

    L'APF DIT NON

     

    Monsieur le Maire de Melun,

    C’est avec grand étonnement que nous vous sollicitons ce jour concernant le chantier de réhabilitation du prolongement de l’avenue Montaigu. En effet, nous dénonçons une voirie intégralement réhabilitée qui n’est pourtant pas aux normes d’accessibilité comme l’attestent les photos 1-2 et 3 ci-jointes.

    La loi du 11 février 2005 par l’Arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret n° 2006-1658 du 21 décembre 2006 relatif aux prescriptions techniques pour l'accessibilité de la voirie et des espaces publics prévoit une largeur de passage d’au moins 1,40 mètre sur les trottoirs. Au lieu de cela, nous constatons avec regret qu’entre la route de Montereau et l'avenue de Saint-Exupéry les largeurs de passage ne sont pas respectées ! Et pire encore, non content d’être inférieures à la réglementation, elles sont parfois même au-dessous de 50 cm (Cf. photo 2) !

    C’est avec encore plus d’indignation que nous constatons cette problématique alors même que nous avons rencontré en février 2013 Madame Bascout, actuelle directrice de la Maison du Projet de la ville de Melun, avec laquelle nous nous sommes entendus pour être concertés en amont des projets afin, justement, d’éviter ce type de désagrément.

    Il est inadmissible qu’un chantier de cette envergure ne soit pas conforme à la réglementation ! Actuellement ce chantier fait l'objet de toute l'attention de l’Association des Paralysés de France de Seine-et-Marne car en plus des problèmes d’accessibilité de la voirie, c’est aussi des problèmes de sécurité qui risquent de se poser.

    Nous ne comprenons pas le choix de la municipalité, qui a visiblement préféré faire le choix de l’esthétisme au dépend de la sécurité de ses citoyens ! Nous ne comprenons pas pourquoi, pour un coût équivalent, vous n’avez pas fait le choix d’implanter les arbres sur la chaussée (comme vous l’avez pourtant fait dans la rue Carnot) !

    L’Association des Paralysés de France de Seine-et-Marne demande à ce que la voirie soit mise aux normes d’accessibilité dans son intégralité. Nous demandons que les arbres et leurs bordures soient déplacés sur la chaussée afin de servir de délimitation des places de stationnement comme cela est le cas sur la rue de Carnot.

    Nous refusons la solution alternative que propose Monsieur Lezéan de la Maison du projet consistant à combler les trous des arbres à l’aide d’enrobés ou matière résineuse afin de retrouver une largeur de passage suffisante. En effet, cette solution ne nous paraît pas satisfaisante en termes de sécurité. Rien ne confirme que même stabilisé, le revêtement ne s’altère pas avec le temps, créant ainsi un ressaut engendrant un risque pour les roues avant des fauteuils conduisant à la chute de la personne en situation de handicap et à l’endommagement de son fauteuil. Bien que cette solution aurait pu être un compromis acceptable pour quelques arbres sur la voirie, elle ne peut l’être pour plus de 100 arbres soit toute une partie d’un quartier !

    Nous essayons tant bien que mal de travailler en cohérence avec vos services depuis plusieurs mois maintenant et c’est avec regret que nous constatons le choix que vous avez fait concernant le prolongement du quartier de Montaigu.

    Nous vous demandons un rendez-vous dans un délai rapide afin de trouver ensemble une solution satisfaisante avant la fin des travaux.

    Dans l’attente de votre réponse rapide, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, nos sincères salutations.

    Télécharger la pièce jointe : PHOTOS_MONTAIGU.pdf