COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Page 21

  • Communiqué de presse : N’écoutez pas les lobbies et dites OUI à l’accessibilité !

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    Alors que plusieurs rapports remettent en cause l’obligation de mise en accessibilité de la France et son délai du 1er janvier 2015, la campagne « N’écoutez pas les lobbies ! » vient tordre le cou aux idées fausses véhiculées par les détracteurs de l’accessibilité pour montrer que rendre accessible, c’est tout à fait possible !

    Après 38 ans d’attente, et deux lois sur l’accessibilité depuis 1975, les lobbies « anti-accessibilité » tentent encore d’imposer une pensée unique sur le coût des travaux, l’incohérence des normes et parfois l’inutilité de rendre accessible. Pire, selon certains d’entre eux, rendre accessible serait une démarche « intégriste ». Ces arguments sont utilisés pour justifier leur attentisme et/ou leur volonté de déroger à la règle en la matière! Et les pouvoirs publics et administrations centrales semblent être réceptifs à ces messages, voire les reprennent à leur compte.

    Pourtant, de nombreux commerçants, médecins, architectes et maires… ont rendu leur établissement accessible, avant l’échéance de 2015, et en ont récolté de nombreux bénéfices !

    Il est temps de dire NON à la pensée unique et OUI à l’accessibilité : n’écoutez pas les lobbies !

     > « On m’a dit que ce n’était pas possible… »

    À moins de 2 ans de l’échéance de la loi handicap de février 2005, la publication de plusieurs rapports : le rapport Campion dont la mesure principale est un report déguisé de cette échéance, ou encore le rapport sur la simplification des normes qui vise l’accessibilité et ses normes jugées « excessives » remettent en cause le principe d’accès à tout pour tous !

    L’argument massue « de toute façon, c’est impossible », renforcé par le contexte de grave crise économique, est aujourd’hui utilisé par les détracteurs de l’accessibilité pour justifier leur immobilisme et les reculs.

    Alors que 91% de la population considère que l'accessibilité est un enjeu de société qui concerne tout le monde et sur lequel il faut investir, il temps d’en finir avec les discours dissuasifs et d’entendre les témoignages de ceux qui ont rendu un lieu accessible et qui en sont fiers !

     > « … mais je l’ai fait ! »

    Ainsi, le site www.necoutezpasleslobbies.org présente des témoignages, recueillis partout en France de professionnels de tous secteurs et d’élus, qui expliquent comment ils ont réussi à rendre accessible leur commerce, leur hôtel, leur cabinet médical, un bâtiment de leur commune… malgré les discours dissuasifs des organisations nationales auxquelles ils appartiennent.

    L’accessibilité c’est possible et ce sont eux qui le disent !

    Le site Internet permet également de signer une pétition pour dire OUI à l’accessibilité et de découvrir les propos les plus honteux des lobbies concernant l’accessibilité.

    Cette campagne, lancée le 22 avril, sera diffusée principalement sur le Web grâce à cinq vidéos mettant en scène des professionnels ayant rendu un lieu accessible, des bannières Web et une pétition à signer en ligne. Des annonces presse seront également diffusées en presse quotidienne nationale (Métro, Direct Matin, Libération, Le Monde, Le Parisien…) et en presse magazine (Le Nouvel Observateur, Challenges, le Nouvel Économiste...) à partir du 22 avril.

     > Pour découvrir la campagne : www.necoutezpasleslobbies.org

     

  • Ne pas fermer le débat sur l’assistance sexuelle pour les personnes en situation de handicap

     

     

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    Dans son avis rendu public le 11 mars dernier, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) se prononce contre l’assistance sexuelle pour les personnes en situation de handicap. « Il n'est pas possible de faire de l'aide sexuelle une situation professionnelle comme les autres en raison du principe de non-utilisation marchande du corps humain » indique t-il.

    Il se limite à préconiser aux autorités publiques de « promouvoir la formation des personnels soignants et éducatifs tant sur la question de la sexualité que sur le questionnement éthique » et de « soutenir les recherches et initiatives existantes : certains responsables d'établissement sont assez avancés dans des projets expérimentaux consistant en particulier à aider des couples formés de personnes handicapées à s'installer en milieu ordinaire ».

     Pourtant, comme le montre avec beaucoup de subtilité le film  The sessions, au cinéma actuellement, les assistants sexuels, reconnus aux États-Unis et dans plusieurs pays européens, agissent comme des thérapeutes. Ayant suivi une formation spécifique, ils aident les personnes lourdement handicapées qui n’ont pas accès à leur corps ou très difficilement, à découvrir ou à redécouvrir leur corps comme source de plaisir, le temps de quelques séances tarifées. Il ne s’agit en aucune manière pour eux d’accompagner tout au long de leur vie la vie sexuelle de ces personnes lourdement handicapées mais bien de les accompagner ponctuellement dans la découverte de leur corps et de la sexualité pour leur permettre ensuite, comme tout un chacun, de construire leur vie amoureuse et sexuelle.

     C’est pourquoi, malgré l’avis du CCNE, le Conseil général de l’Essonne et l’APF souhaitent que les réflexions se poursuivent. Ils continueront ensemble à rechercher des solutions à expérimenter pour proposer une réponse réellement adaptée aux souhaits des personnes en situation de handicap, au-delà du seul cadre médico-social ou sanitaire préconisé par le CCNE.

     C’est aussi pourquoi le schéma départemental en faveur des personnes handicapées de l’Essonne qui devrait être adopté le 25 mars prochain prévoit une fiche-action intitulée « Promouvoir les réflexions et les actions en faveur de la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap » ; et plus particulièrement une action visant à engager un débat/une réflexion sur le statut de l’assistant sexuel, sans doute une première en France.

     

    Jean-Marie BARBIER                                                     Jérôme GUEDJ

    Président de l’APF                                   Président du Conseil général de l’Essonne


     

  • Journée internationale des droits de la femme : Pour que les femmes en situation de handicap ne soient plus doublement discriminées !

     Aujourd'hui est la Journée internationale des droits de la femme. L’Association des paralysés de France (APF) tient à rappeler la double discrimination dont sont victimes les femmes en situation de handicap. En effet, selon la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, les femmes en situation de handicap font l’objet de discriminations multiples, fondées sur le sexe et sur le handicap, au détriment de leurs droits et de leurs libertés fondamentales. Il est beaucoup plus difficile pour les femmes handicapées – tant dans la sphère publique que dans la sphère privée – d’avoir accès à un logement adéquat, à la santé, à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’emploi, et elles sont plus susceptibles d’être placées dans des institutions.

    Par ailleurs, les femmes en situation de handicap sont aujourd’hui très peu visibles dans les politiques de lutte contre les discriminations.

    L’APF a donc rencontré Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, pour faire le point sur la condition des femmes en situation de handicap en France et lui proposer des pistes d’amélioration pour lutter contre cette double discrimination.

    Pour lire le communiqué de presse complet : Journée_Fémmes_Discrimination.doc