ARTICLE LE PARISIEN: ACCESSIBILITÉ: IL Y A ENCORE DU CHEMIN À FAIRE EN ESSONNE ET EN SEINE ET MARNE

(photo: Le Parisien)

Interpeller les élus pour leur faire comprendre que la situation ne peut plus attendre. Vendredi, la délégation de Seine-et-Marne et de l’Essonne de l’association APF France a diffusé, lors d’un événement spécial, des témoignages filmés de personnes à mobilité réduite résidant dans des villes de ces deux départements. Elles ont pu raconter leurs difficultés du quotidien face à un espace public encore trop souvent inadapté à leur situation, malgré la loi de 2005.

Les gares, gros point noir. C’est le cas de la celle de Melun, qui devra finalement attendre 2028 pour terminer ses travaux d’accessibilité, toujours pas commencés, alors qu’elle compte plus de 43 000 voyageurs par jour. « Je trouve aberrant qu’ils n’aient pas anticipé. 2028, c’est dans sept ans ! » s’insurge la députée de Seine-et-Marne, Aude Luquet (MoDem), qui participait au débat. Egalement présent, le député Olivier Faure (PS) rappelle comment il s’est « battu avec élus et associations pour que la SNCF commence les travaux d’accessibilité des gares du Mée, Cesson et Savigny-le-Temple en temps et en heure ». Membre d’APF, Damien Guer évoque le cas de la gare de Moret-Veneux (Seine-et-Marne) où « quatre ascenseurs étaient prévus dans un dossier déposé en octobre 2020. Mais en janvier 2021, un nouveau dossier n’en comprenait plus que trois ! J’appelle la SNCF à revoir sa copie. »

 

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