Aujourd’hui alors que les huit Départements d’Ile-de-France ont ouvert leur PAM, le Projet est maintenant de le régionaliser.

En assistant à une Réunion pour faire une synthèse de ce qui a été mis en place dans chaque département, nous nous apercevons de grosses disparités :

- D’abord au niveau des prix, quelqu’un qui va au cinéma dans sa propre ville en Seine-et-Marne payera : 2,10 € x 2 soit 4,20 €.

- Alors que nos voisins de l’Essonne pour la même course paient 2 fois 6,25 € ce qui fait un total de 12,50 €.

Par contre, nous nous sommes aperçus que le reste des problèmes étaient pratiquement semblables dans tous les Départements :

Les retards pour venir nous chercher ou nous reprendre,

-  le recoupage des courses sans nous avertir auparavant, ce qui fait que nous rentrons plus tard que prévu,

-  il y a aussi des fois où l’on vient nous chercher alors qu’on ne l’a pas demandé,

- et des fois où l’on oublie de venir nous chercher.

Il y a une autre question qui a été posée, dans deux Réunions différentes et à niveaux différents. Est-ce que lorsque tous les transports publics seront accessibles, ce genre de service disparaîtra ?

Il est vrai que l’on peut se poser la question. Mais j’apporterais une réponse assez mitigée : la première fois ou elle a été mise sur la table, j’étais à Paris dans le 13ème  arrondissement et j’étais censé repartir entre 21 H 30 et 22 heures, ce qui signifie que j’aurais dû prendre un ou plusieurs bus pour rejoindre la gare de l’Est, prendre un train jusqu’à Meaux, puis reprendre un bus jusqu’à chez moi.

Autant cette expérience me tenterait en milieu d’après-midi, autant elle me ferait craindre de me retrouver seul dans les transports en commun si tard, et de me faire attaquer.

Maintenant, il y a aussi les Personnes en Situation de Handicap qui ont des problèmes de spatialisation et qui n’ont pas la possibilité de gérer de tels déplacements.

Alors oui, on est en droit de penser qu’il y aura une diminution assez importante de ce genre de services, mais hélas je pense qu’il y en aura toujours besoin.

Gérard COLIN